Lorsque nous ressentons de la douleur, nous mettons naturellement notre main pour frotter, presser et masser la zone douloureuse pour la soulager.
Le massage est le plus ancien et le plus efficace des soins modaux.
Le frottement de la peau stimule la circulation sanguine et le métabolisme de la zone affectée. Cette action a des effets bénéfiques directs non seulement sur la peau et les muscles environnants, mais aussi sur les nerfs, les vaisseaux sanguins, les cellules et les organes sous la peau.
Le principe du Shiatsu (japonais), du Tui Na (chinois) ou de l’acupression est le même que celui de l’acupuncture mais en utilisant la pression des doigts. Quatorze méridiens principaux sont utilisés comme voies d’énergie et les points d’acupuncture classiques sont des points thérapeutiques.
Le Shiatsu utilise des points qui reposent sur des voies d’énergie à travers le corps appelées méridiens. Cette énergie à l’intérieur de ces 12 méridiens est appelée QI, qui se prononce « chee ». Le Qi est une énergie vitale présente dans tous les êtres vivants. La maladie survient lorsque l’écoulement du QI le long d’un ou plusieurs méridiens est bloqué ou déséquilibré.
Le Shiatsu se traduit directement par « doigt » (shi) et « pression » (atsu), et vise à faciliter la capacité du corps à se guérir et à promouvoir la santé et le bien-être général. En appuyant sur les points de pression spécifiques, vous ouvrez la voie à l’écoulement du qi dans le corps.
Le toucher est l’essence même du Shiatsu. De toute évidence, le toucher touche à un large spectre – il peut aller de l’agressif et abusif à l’enrichissement et à l’intuitif. Le Shiatsu utilise une touche de soin pour nous aider à nous guérir. Il utilise également des techniques d’étirement et de manipulation en douceur.
Contrairement au massage suédois, le massage Shiatsu utilise une pression rythmique et graduelle aux méridiens. Parfois, le praticien utilise des techniques de maintien léger. La thérapie suédoise, d’autre part, utilise de longs mouvements de mains fluides pour tirer et pétrir les muscles. Les deux sont d’excellentes méthodes thérapeutiques, mais l’accent mis par le Shiatsu sur la restauration du flux d’énergie fait appel à une expérience plus spirituelle à la fois pour le patient et le praticien.
Bien qu’il n’existe qu’un seul type de Shiatsu, il en existe plusieurs variantes. Les débuts du Shiatsu remontent à environ 2000 av. J.-C. dans l’ancien Japon. La méthode a été établie par Tokujiro Namikoshi en 1912 alors qu’il n’avait que 7 ans. Il s’est rendu compte qu’en se servant de ses pouces pour appuyer sur le corps malade de sa mère, il a pu soulager sa raideur et sa douleur. Il a pu guérir sa mère des rhumatismes grâce à son toucher doux.
A utiliser en complément des techniques médicales occidentales
Le Shiatsu est devenu une thérapie respectée dans les pays occidentaux et est offert dans de nombreux hôpitaux. C’est un traitement sûr et efficace. Elle peut aider à soulager de nombreuses conditions, y compris, mais sans s’y limiter :
Les points de pression situés sur les méridiens sont palpés avec les doigts, les articulations, les pouces, les paumes, les orteils et les coudes. Un léger massage se fait avec ces appendices pour sentir quels points sont doux et tendres.
Dans le Shiatsu, le toucher physique est utilisé pour évaluer la distribution du Qi dans tout le corps et corriger tout déséquilibre. En stimulant le système immunitaire de la personne, le Shiatsu peut traiter le corps dans son ensemble et aider à restaurer les fonctions physiques des systèmes nerveux et circulatoire, des structures musculosquelettiques et des organes internes.
Que le Qi d’un patient ait été perturbé par un traumatisme éternel, comme une blessure, ou par un traumatisme interne comme la dépression ou le stress, le Shiatsu peut aider. Lorsque des perturbations et des dysharmonies surviennent, des symptômes comme des douleurs apparaissent et le patient commence à éprouver un état de maladie. Si le corps ne fonctionne pas efficacement, les réserves d’énergie de base du patient s’épuisent, laissant un corps moins capable de faire face à la menace de maladies, ainsi qu’aux exigences régulières de la vie.